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Pays :
Région
Département :
Ville :
Le Chesnay
France
Yvelines 78

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

noeud sur les diagonales du grand nonagone Sommet en Manche - Le Patchalet et Edern - Ban-Saint-Martin et sur le rayon du grand nonagone allant Ă  Vieille-Chapelle

Le Chesnay était un village de bûcherons et d’agriculteurs au Moyen Âge. En 1644 le scandale occasionné par le livre de la Fréquente Communion, força les maîtres et les élèves de l’école des Granges, dirigée par les jansénistes Le Maitre et Lancelot, à se retirer dans le château du Chesnay, voisin de Versailles, dont le propriétaire avait été disciple et ami de Saint-Cyran. Cette tempête étant calmée, ils revinrent à Port-Royal. Vers 1660, Maignard de Bernières acheta à Le Pelletier des touches son domaine du Chesnay, anciennement la maison du Bel-air et y fit construire les bâtiments qui sont à l’origine de ce qui devient un siècle plus tard le château du Chesnay.
Louis XIV le rattacha à son domaine, chargeant Mansart de terminer le château, tandis qu’il confiait à Le Nôtre le soin de dessiner et réaliser le parc.
Le Chesnay possède trois église : l’église Saint-Germain, la plus ancienne, datant de 1805, située au nord de la commune, en limite de Rocquencourt et flanquée du cimetière communal où a été installé le monument aux morts commun aux communes du Chesnay et de Rocquencourt ; l’église Saint-Antoine-de-Padoue inauguré en 1900 ; et Notre-Dame-de-la-Résurrection, ouverte aux fidèles en , en plein cœur de Parly 2.
Dans l’église Saint-Germain on peut voir un tableau attribué à Ribeira (1588-1656), rapporté d’Espagne par Murat en 1809, et offert à l’église en 1881 par Madame Furtado-Heine, propriétaire du château de Rocquencourt. Il représente le Christ offrant à sainte Thérèse d’Avila un clou de la Croix, symbole du mariage mystique de sainte Thérèse. Il y a aussi le vitrail de « Saint Napoléon » offert en 1882 par la même dont la fille épousa le général Michel Napoléon Ney, 3e duc d’Elchingen, sujet est rarement représenté.

Au cimetière du Chesnay, reposent celle que l’on nommait Miss Howard, de son vrai nom Elisabeth-Ann Aryet, maîtresse du futur Napoléon III - au côté de son fils -, Pierre Clostermann (1921-2006), le résistant aviateur, Jean-Louis Forain (1852-1931), dessinateur et peintre, antidreyfusard.